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« Elle grave des traces de corps, traduit l’émotion d’un mouvement, exalte la fragilité de la matière. Sylviane Canini s’ancre dans un classicisme qui séduit par son érudition et son élégance. Chez elle, le dessin prie.

Un dessin inachevé, en suspens. Un désir qui reste à venir. Ses personnages semblent naître sous le regard, comme lorsque l’on découvre une fresque à peine éclairée. « J’aime la suggestion », dit-elle. « Ça fait rêver et rend les personnages universels ». Rêve accentué par des couleurs terre et écrues. Couleurs qui, par la pudeur de leur tonalité, voilent une certaine volupté. Pour cela elle « utilise la transparence du papier, des encres et du trait ».

Française née d’un père roumain, à 19 ans, elle décide de faire ses études aux Beaux Arts de Bucarest. La gravure d’emblée la séduit, elle s’initie à l’eau-forte et à l’aquatinte. Elle apprivoise l’acier, libère son trait. De retour en France, elle va approfondir sa technique, trouver son style. Un style qui puise à la source même de l’art ; rencontre entre réalité contemporaine et mémoire du temps. »

– Jean-Louis Pinte

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